Foire aux questions (FAQ)

  • Lors de notre premier rendez-vous, je prends le temps de vous accueillir et de vous mettre à l’aise. Nous faisons le point sur les raisons qui vous ont amené à consulter : vos difficultés, vos attentes, vos objectifs. J’explique ensuite ma façon de travailler, que ce soit en TCC, en EMDR ou dans d’autres approches, et je réponds à vos questions. Cela nous permet de définir ensemble un cadre thérapeutique clair et d’amorcer une collaboration basée sur la confiance. L’idée est de repartir de cette première séance avec un sentiment de clarté sur la suite de votre parcours.

  • C’est justement le rôle du premier échange ! En discutant avec vous de vos symptômes, de vos antécédents et de vos priorités, je serai en mesure de vous proposer l’approche la plus pertinente.

    • TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) : particulièrement indiquée pour travailler sur les schémas de pensée négatifs, l’anxiété, la dépression, les phobies ou certains comportements compulsifs.

    • EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) : recommandée lorsque vous avez vécu un événement traumatisant ou lorsque vous ressentez des symptômes de stress post-traumatique.

    • Autres approches : parfois, je peux utiliser la thérapie des schémas ou l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) pour compléter la démarche.

    Dans tous les cas, nous resterons flexibles. Si nous constatons au fil des séances qu’une autre méthode pourrait être plus adaptée, nous pourrons ajuster l’approche ensemble.

  • Il n’existe pas de durée “standard” pour une psychothérapie, car chaque personne, chaque problématique et chaque objectif sont uniques. Certains patients parviennent à atteindre leurs objectifs en quelques séances (notamment pour un soutien ponctuel ou un problème ciblé), tandis que d’autres ont besoin d’un suivi plus approfondi, sur plusieurs mois voire plus longtemps.

    • TCC : selon la problématique, on peut parfois obtenir des résultats concrets en une dizaine de séances.

    • EMDR : pour un événement traumatique isolé comme un accident de voiture, quelques séances peuvent suffire, mais un parcours plus long peut être nécessaire pour des traumatismes multiples ou anciens.

    • Approches combinées : si plusieurs troubles se chevauchent, on peut alterner TCC, EMDR ou d’autres techniques pour répondre à l’ensemble de vos besoins.

    En résumé, la durée de votre psychothérapie dépendra surtout de votre avancée, de votre investissement, de vos attentes et du rythme qui vous convient. Mon rôle est de vous accompagner avec le plus d’efficacité et de bienveillance possible, tout en respectant votre propre cheminement.

  • Non, aucune ordonnance n’est nécessaire. Contrairement à certains spécialistes médicaux, les séances de psychothérapie chez un psychologue libéral sont accessibles à tous, sans formalité particulière. Votre médecin traitant n’a pas à être informé de votre démarche si vous ne le souhaitez pas. Vous pouvez donc prendre rendez-vous librement, que ce soit pour un soutien ponctuel, un suivi régulier ou un travail sur une problématique spécifique.

  • Non, les séances chez un psychologue en libéral ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale. En revanche, de plus en plus de mutuelles proposent aujourd’hui un forfait annuel pour rembourser partiellement – voire totalement – quelques consultations. Je peux, si vous le souhaitez, vous fournir des attestations à transmettre à votre organisme de complémentaire santé. Il est donc toujours utile de vérifier vos garanties auprès de votre mutuelle et de vous renseigner sur les modalités de remboursement.

  • Non, et je ne suis pas le seul. À l’image d’environ 90 % de mes confrères et consœurs, je ne participe pas à ce dispositif. Plusieurs raisons motivent ce choix  :

    • Un dispositif restrictif et discriminatoire
      Certaines personnes en souffrance psychique – par exemple celles à risque suicidaire ou atteintes de troubles trop “sévères” – ne sont pas éligibles. C’est un non-sens total, car ce sont précisément les situations qui nécessitent le plus d’accompagnement.

    • Des honoraires plafonnés à 50 €
      Ce plafond imposé ne couvre pas les coûts réels d’un cabinet ni le temps de travail consacré à chaque patient. Cela reviendrait à faire des séances trop courtes ou à rogner sur la qualité, ce que je refuse de faire.

    • Un remboursement partiel assez flou
      Sur ces 50 €, 30 € proviennent de l’Assurance Maladie et 20 € de la mutuelle, ce qui peut poser des problèmes si votre mutuelle n’est pas partenaire ou si les délais de paiement sont longs.

    • Une charge administrative supplémentaire
      Le dispositif ajoute des formalités de remboursement et de facturation complexes, qui pèsent lourd dans le temps disponible pour la prise en charge des patients. Mon rôle est d’être pleinement à votre écoute, pas de passer des heures en paperasse.

    En somme, je préfère maintenir un cadre clair, sans compromis sur la qualité de la consultation. C’est un choix délibéré, dans l’intérêt du patient et du bon déroulement de son suivi psychologique.